SHANGRI-LA HÔTEL PARIS

Architecte : Richard Martinet
Architecte d'intérieur : Pierre-Yves Rochon

Le Shangri-La Hotel, Paris voit le jour dans un quartier chic et résidentiel, à deux pas de la Place des Etats-Unis,de la place d 'Iéna et du Trocadéro,sur la colline
de Chaillot, en face de la Tour Eiffel.
Une fois franchie les grilles élégantes et authentiques du 10 avenue d 'Iéna,vous admirez cette façade harmonieuse et vous arrivez sous la marquise, comme jadis.
Le portier du Shangri-La Hotel, Paris vous accueille, votre regard se tourne vers les immenses vases d'influence Ming et déjà vous êtes ailleurs, à mi-chemin entre Paris et les charmes de l'Asie.
Sitôt dans l’hôtel, vous trouvez à votre gauche une réception accueillante totalement conçue pour l’hôtel, boiseries et cheminée antique y compris. Sur votre droite,trois salons historiques vous projettent dans l 'ancien hôtel particulier du XIXe siècle, où se trouvaient l 'ancienne salle de billard, l 'ancien fumoir et une salle d 'attente raffinée, style boudoir. Notez alors l’esprit résidentiel et confidentiel, la beauté des plafonds, des lustres et boiseries. Vous profitez du meilleur de 2010 dans un décor préservé de 1896.
Le lobby, aux volumes savamment étudiés, offre une belle luminosité et une fraîcheur accueillante par la blancheur de sa pierre, le raffinement de ces marbres rénovés et l 'harmonie des alcôves bien pensées où le personnel du Shangri-La Hotel, Paris vous guide avec discrétion et attentions. N’oubliez pas d’apprécier l'élégance des lustres idéalement sélectionnés par Pierre-Yves Rochon. Tout le mobilier de l’hôtel fut d'ailleurs conçu et adapté sur mesure pour le Shangri-La Hotel, Paris. L 'architecture et la décoration intérieure rappellent régulièrement par des détails, les passions de Roland Bonaparte, le chic de cette adresse du XIXème siècle ponctuée de touches asiatiques élégantes.
Le Grand Salon, la Salle à Manger, le Salon de Famille sont 3 salons communicants, historiques, donnant sur la Galerie du 1er étage. La superficie totale de cet espace s 'élève à 550 m2.
Le Salon de Famille est largement inspiré par le style Empire, emprunt de fraîcheur et de légèreté. Les panneaux des lambris sont peints de femmes ailées autour d'un médaillon. La fresque rappelle celle qui fut donnée à la Malmaison d’où sa reproduction lors de la rénovation. Le superbe plafond se compose d'un cercle mêlant sphinx et végétaux. L salon, aux tentures d'un bleu exquis, est remarquable de délicatesse et de féminité.
La Bauhinia restaurant « lounge », tient son nom de la fleur qui orne le drapeau de Hong Kong, de la famille des orchidées, avec 5 pétales. Roland Bonaparte qui possédait un herbier de 2,5 millions de pièces n’aurait certainement pas été insensible à cette attention.
Le restaurant La Bauhinia se situe au coeur de l’hôtel. L'espace prit une tout autre ampleur lorsque l’on découvrit, sous une terrasse et un plafond voûté : une verrière historique des années 30, réalisée par Maurice Gras, largement inspiré par Gustave Eiffel. On décida ainsi d'exploiter au mieux le volume, de rénover et préserver cette verrière donnant une allure de jardin d’hiver au restaurant. Une mezzanine vient agrémenter les volumes, rompre délicatement la grandeur et dynamiser l’espace. Rampes en fer forgé, boules d’escalier de la Verrerie de Bréhat, moquette dessinée sur mesure, mobilier chaleureux dans les tons céladons et rouges, taffetas plissé pour adoucir la luminosité, le restaurant La Bauhinia est ponctué de délicatesse et de détails. Les touches asiatiques sont encore au rendez-vous, des dessins d'anciens manuscrits chinois ont été remis au goût du jour sur de la soie peinte, dans les tons verts céladons. Ces motifs sur soie furent ensuite transposés sur papier peint désormais indissociable de La Bauhinia, qui figure d’ailleurs subtilement dans ce décor floral et poétique.
Au Shangri-la, l'agencement du rez-de-chaussée a été confié à Duriez agencement.
Dans ce bâtiment historique, l'entreprise familiale a réalisé un travail de menuiserie : blocs porte et huisseries des baies libres, habillages muraux et treillage en bois, habillages des encadrements de portes et des baies libres avec chambranles, cimaises et moulures murales…
La facture précieuse des menuiseries élaborée par Pierre Yves Rochon est inspirée des styles Directoire et Empire.
L'agenceur a apporté un soin tout particulier aux éléments des halls et de la galerie, de la réception et de la conciergerie, du bar et des deux restaurants ; les espaces toilettes ont justifié des mêmes attentions.
Meubles, huisseries et habillages muraux ont été fabriqués dans les ateliers d'Avelin (4 500 m2).
Les pièces de menuiserie en medium ont été montées, puis enduites avec un apprêt neutre facilitant l'intervention des peintres décorateurs. Respect des délais, rigueur dans l'exécution et excellence de la réalisation caractérisent la mission dévolue à Duriez agencement.
Ce savoir-faire est désormais reconnu des architectes d'intérieur de l'hôtellerie de luxe !